La côte Pacifique - partie 1

La côte Pacifique dans la partie nord du Pérou est un mélange de beauté et d'horreur. Il y a quelques jolis villages et petites villes avec de belles plages, mais la majorité de la côte semble dédiée à l'exploitation du pétrole. Les plages ne sont pas de niveau international; l'eau n'est jamais très limpide et sa température n'atteint guère plus que 20 degrés dans les mois les plus chauds. Malgré tout, certains endroits sont très populaires auprès de la clientèle locale et les surfeurs.

Puntal Sal

Petit village endormi.

Máncora

La petite station balnéaire de Máncora est populaire auprès de la clientèle locale. La plage de sable est très jolie et les vagues sont prisées par les surfeurs amateurs.

C'est aussi un village de pêcheurs.

De Máncora à Talara

Cette section de la côte ne voit pratiquement aucun touriste. En cette époque de l'année (août), le ciel est presque toujours gris et la température oscille autour de 20 degrés. C'est donc une promenade sous un ciel gris qui vous attend, si vous longez la côte, en plus d'un paysage terni par la présence de nombreuses plateformes de forage, d'usines de pompages de pétroles et même de vieux pipelines le long de la route.

Me voici en présence d'une triste réalité que l'on peut voir encore trop fréquemment dans certains pays plus pauvres. La gestion des déchets est très rudimentaire et ne consiste qu'à empiler les déchets à ciel ouvert à un endroit donné. Aucun trou n'a été creusé et il semble que l'endroit ait été choisi au hasard.

La côte Pacifique du Pérou est constamment balayée par de forts vents en après-midi. Vous pouvez constater l'effet que cela provoque; le plastique s'envole et s'agrippe aux arbustes autour du dépotoir. On sait qu'on approche un site de déchets environ un ou deux kilomètres avant d'y arriver.

Talara

Pas beaucoup de commentaires à faire sur cette ville à part dire que c'est une ville sale et puante. Imaginez qu'en arrivant en ville, une odeur de poisson, pas très frais, vous envahit le nez, il y a des déchets partout et absolument tout semble en mauvais état.

De Talara à Paita

La côte du Pérou est semi-désertique. Je suis toujours impressionné de découvrir une rivière et la vie qu'elle amène dans son sillage.

Autour de ces rivières, il y a toujours quelques maisons isolées ou de petits villages où les habitants peuvent s'adonner à l'agriculture.

De Piura à Lambayeque

Encore un dépotoir

Un autre dépotoir à ciel ouvert encore plus “impressionnant” que le premier. Quelle tristesse!

Avec le temps, les rayons UV du soleil provoquent le vieillissement des polymères des sacs et contenants de plastique. Ces derniers se décomposent en mini-particules et se disséminent dans la nature après avoir été emportés par le vent.

Éventuellement, tout ce plastique se retrouve dans notre alimentation. La contamination peut se faire par différentes avenues telles que l'eau que nous consommons ou bien dans la viande de poissons ayant ingurgité des microparticules dans la mer ou les lacs.

Un désert à plusieurs visages

Sur une distance de 50-100 kilomètres, le désert se montre sous différents visages.