Trans-America Trail 2

Notre route se poursuit dans l'Utah, l'une des régions les plus scéniques du TAT. En contrepartie, certaines sections de la route sont très difficiles surtout quand on transporte beaucoup de bagages; il devient compliqué de manier la moto dans le sable ou la roche. En août, l'environnement est très hostile, la température oscille autour de 40 degrés. On doit traîner beaucoup d'eau, mais cette eau disparaît vite quand il faut dépenser de l'énergie à relever une moto quelques fois.

Eh oui, je suis tombé plusieurs fois. Dans le sable à basse vitesse, il est facile de perdre le contrôle. Dans la roche, j'étouffais souvent la moto avec une mauvaise gestion de l'embrayage. Par contre, ce fut un bon apprentissage.

Paysage fantastique dans la région de Moab. Sur la photo de droite, on voit Thierry et sa moto sur le rocher.

La rivière Colorado où nous nous sommes baignés.

La rivière Colorado.

Photos à partir de la GoPro de Thierry.

Je suis sur ces deux photos.

L'arche de Wilson au sud de Moab.

Ma chute la plus spectaculaire. Trop de rebond sur la suspension avant et j'ai perdu le contrôle. En plus, j'ai roulé jusque dans le lit de la rivière; en bas d'une paroi de un mètre, derrière moi sur la photo. C'est pour ça qu'on a une armure et des genouillères.

Encore une fois... Du sable cette fois.

Newspaper Rock.

Moi, toujours moi. Encore tombé dans le sable.

Un beau mélange de terre et d'eau... Cette boue colle au pneu et c'est comme si l'on roulait sur une patinoire.

J'ai de la difficulté à marcher tellement c'est glissant et aussi en raison de la boue collée sur mes bottes

La rivière Colorado.

Avec Alvaro, originaire de Madrid, Espagne.

Le super trio.

Enfin, ce n'est pas moi.

À quelques reprises, nous avons rebroussé chemin. Parfois, la piste devenait trop difficile ou bien la distance combinée avec le manque d'eau nous inquiétait.

Le mois d'août est un moment difficile pour la traversée du désert. Avec des températures oscillant autour de 40 degrés, un simple bris ou crevaison peut être dangereux. En effet, le temps passé à réparer le problème entraîne une consommation élevée d'eau...

Le sentier était fermé... Ça se corsait encore plus loin.

Ma moto s'est arrêtée tout d'un coup sur la grand-route. Le pulse coil avait rendu l'âme. Thierry m'a remorqué jusqu'à Page. Des résidents de la ville de Page nous ont accueillis et cela nous a permis de réparer la moto près de leur maison. Heureusement que j'avais la pièce de rechange.

Camping dans une forêt nationale.

Arrêt à un super point de vue sur la rivière Colorado.

Oui, il fait 46 degrés.

La rivière Colorado.

Encore un problème avec la boue. De la boue s'était accumulée entre le garde-boue et la roue. La pluie ayant diminué, cette boue s'est mise à sécher et en quelques minutes, elle bloquait complètement les roues de la moto d'Alvaro.

Il a fallu plus d'une heure pour réussir à enlever cette boue. Il fallait arroser pour la ramollir.

Ma deuxième crevaison.