La Paz et la route de la mort
Route de Desaguadero à La Paz
Après le passage de la frontière, on se faufile à travers les camions à l'arrêt.
Une grève au poste frontalier a provoqué un arrêt forcé pour les camionneurs de marchandises. Il y avait quelques kilomètres de camions de chaque côté de la frontière. Heureusement, les touristes pouvaient passer sans problème.
La Paz - Le téléphérique
La Paz, à une altitude de 3640 mètres, est la capitale de la Bolivie. C'est également une de mes grandes villes favoris en Amérique du Sud.
Je suis venu à La Paz en 2005 et les différences majeures que j'ai vues dès mon arrivée sont l'accroissement de la population et le nouveau téléphérique qui surplombe la capitale.
Le téléphérique inauguré en 2014 ne comptait que 3 lignes, mais maintenant depuis 2019, un total de 10 lignes sont en service. Ce n'est pas une attraction touristique, mais vraiment un service de transport au même titre que l'autobus. Malgré cela, une promenade dans le téléphérique en vaut grandement la peine, car la vue du haut des airs est fantastique.
El Alto
En Bolivie, comme dans le reste des pays d'Amérique du Sud, les marques chinoises sont omniprésentes.
Remarquez que les marques de motos sont conçues de façon à imiter les couleurs et logos des grandes marques. Même les noms de modèles sont trompeurs.
Le marché des sorcières
Le Mercado de las Brujas ou Mercado de Hechicería est un incontournable de la capitale.
On y trouve toutes sortes de produits ésotériques tels que fœtus de lama, plantes et herbes médicinales, potions magiques et souvenirs pour les touristes.
Route de la mort
La route de la mort relie La Paz au village de Corioco dans la jungle bolivienne. Le tronçon le plus intéressant commence au col de la Cumbre à 4600 mètres et descend de plus de 3000 mètres sur une distance de 60 kilomètres environ. À une autre époque, cette route de terre était empruntée par les camions et provoquait de nombreux accidents en raison de certains passages très étroits et d'un terrain parfois glissant lors de pluies abondantes. C'était épeurant, mais aussi palpitant.
En 2005, j'avais descendu la route de la mort en vélo avec mon amie irlandaise et j'en avais gardé un très bon souvenir. Les conditions météo n'avaient pas été très favorables et nous avions eu de la neige et de la glace à 4600 mètres et beaucoup de pluie et de brouillard durant la descente. En plus, la route était encore empruntée par les camions et les autobus et certains passages étroits donnaient la chair de poule lorsqu'on voyait les véhicules se croiser.
J'ai parcouru cette route en compagnie des Thierry et cette fois c'était plutôt très décevant. La route n'est utilisée que par les voyageurs puisque maintenant il y a une belle route asphaltée. En plus, des garde-fous ont été installés dans de nombreux virages. En plus de gâcher les paysages, cela enlève une partie de la peur qu'on pouvait avoir à l'époque. Finalement, quand le temps est sec et qu'il n'y a pas de pluie, on perd une grande partie de la féerie des paysages. Au fil des ans, j'ai parcouru des routes beaucoup plus dangereuses.
Puno - Lac Titicaca - Frontière avec la Bolivie
(Pérou)
Paysages boliviens
(Bolivie)